[!]Pour mieux comprendre mes textes, il faut les aborder avec une vision cinématographique. Le nom des personnages sont de simples clins d'oeil et ne sont donc pas les personnages originaux. Merci et bonne lecture.[!]
Chapitre 1
«Voici La Crampe»
La scène se passe quelques jours avant le premier show de la Major League Federation. On se retrouve dans un Snack-Bar aux allures de seventies. On y retrouve encore un de ces vieux jukebox mélodiant l'air avec quelques notes d'Elvis Presley. Le personnel habillé d'une sorte d'uniforme rose avec une casquette qui peut faire penser aux vieux films américains, vous savez le genre de serveuse blonde teinté, à l'allure légèrement beudonnante, qui servait les milk-shakes fraise en patin à roulette tout en mastiquant un chewing-gum d'une manière peu délicate. Mais ce n'était pas n'importe quel snack bar, non, c'était le snack bar préféré de Marvin Wallas et de Seth', le ''Bell's Burger'' comme il s'appelait. Marvin Wallas avait le type européen. Il était de taille et de corpulence moyenne, dans les 180cm pour 75 kg je dirais, ses cheveux était noir profond, ramené en arrière et gominé comme en avait pour habitude les italo-américains à l'époque de la prohibition, règne du grand banditisme et d'Al Capone. Seth', crâne rasé, était l'un de ces nombreux américain d'origine africaine dans ce beau pays. D'un simple coup d'oeil on pouvait deviner qu'il possédait une force surhumaine. En effet, fort d'un bon mètre 90 et d'une bonne centaine de kilos, il était ce genre de type qui vous scotchais au sol avec une seule baffe. L'ironie, c'est que Marv était plutôt le truand avide de violence, et que Seth', pour sa part, était un adèpte des mots et d'une philosophie pafois particulière, bien que n'étant pas non plus le dernier à rentrer en action lorseque le besoin se faisait ressentir. On pouvait sentir une touche gangster sur eux. Costume noir Valentino, chaussures Prada, Jaeguer Lecoultre au poignet, lunettes de soleil teintées Armani,...
Devant un bon royal cheese burger, ces deux hommes discutent.
Marvin Wallas : Cheeese burger.. Royal royal cheeese burger ! Cette petite mission m'a donné faim ! J'en rigole encore, sérieusement, tu as vu la tronche du petit morveux quand j'ai sorti le flingue ? Un vrai petit bègue... Beuh beuhh meeeuh meuuh tuerrrr papapaaaa [Imitation du buègue un peu ridicule]. Il s'en est même pissé dessus.
Seth' : Ce n'était qu'un gamin, il ne pouvait pas savoir que dealer dans ce coin était interdit. En plus tu te moques, mais franchement, après lui avoir flanquer un coup de crosse dans la machoire, qu'il t'ai donné la came et les intérêts, t'étais vraimant obligé de lui tirer dans la jambe ?
Marvin Wallas : Seth', tu devrais le savoir depuis le temps, que donner des corrections, c'est le genre de chose qui me met le barreau. Bon et sinon on prend 5 (nb: il parle de 5% de la came) chacun ?
Seth' : Oui, pas plus, la dernière fois le Boss a failli s'en rendre compte. Qu'est ce qu'il a dit déjà ? Ah oui, il a dit « Je trouve ça un peu légé ». M'enfin ça va on peut dire que le boss est plutôt cool.
Marvin Wallas : Plutôt Cool... cool comme la poule qui se pavane derrière toi ? Matte moi ce cul, je me le prenderais bien en brochette. Tu vois, c'est pour ça que j'aime ce bar ! La bouffe est succulente, regarde moi ce Cheese Burger, c'est le meilleur de toute la ville ! Et franchement y a toujours des choses sur quoi mon regard déstructeur peut se poser.
Seth' : Dévastateur ? Mec c'est ton goût de merde en ce qui concerne les femmes qui est dévastateur ! Enfin bref pas le temps de rester jacquetter, c'est l'heure.
Marvin Wallas : Allons y.
Mister Wallas et Seth' sortent de table. Wallas paye le repas en glissant un pourboire tout en tentant de placer un sourire avec plein d'espoir. Malheuresement ce fut vain et sa pensée se dit tout naturellement : «Salope !». Après ce douloureux échec, arrivé sur le parking, il décida de passer ses nerfs en critiquant la voiture de Seth', une vieille corvette rouge et blanche de 58.
Marvin Wallas : Je m'en rend pas compte, mais tu l'as encore cette poubelle. Je suis toujours étonné qu'elle roule encore. Après tout ce temps elle ne doit même pu franchir le 60 miles à l'heure...
Seth' : Poubelle ? Poubelle ? Qu'est ce tu racomptes ? C'est une oeuvre d'art cette voiture, quelque chose de vivant. Tu vois entendre le son de ce 8 cylindres devient tout simplement un acte de célébration religieux. Certainement pas comparable à tout ces engins bourés d'éléctronique comme on fait aujourd'hui. Tu peux pas comprendre toute la subtilité que possède cette voiture Et tu sais pourquoi Marv ? Parce que tu es un beauf... Oui tu es un gros beauf Marvin !! Allez on va être en retard.
Marvin Wallas : Oh Yeah ! Let's go !
Les deux hommes montent dans la voiture, fenêtres ouvertes, bras sur les portières.
«I see a red door and I want it painted black No colors anymore I want them to turn black,...». Le son rauque du V8 gronde, la voiture démarre, crissant des pneus sous le fameux air des Rolling Stones. Pendant ce temps là, à une 20ène de km, dans un bar à strip tease, le «Bada-Bing». La scène se passe dans un bureau. Dans ce bureau, un homme. On ne le voit pas, il est de dos, caché par son grand fauteuil en cuir pivotant. L'homme possède une voix grave. Il attend en sifflant l' «Immigrant Thème» composé par Nino Rota tout en fumant un délicieux cubain (nb : que je vous invite d'ailleur à écouter ici
https://www.youtube.com/watch?v=qtIdVaojum4 :'( ). Sur le bureau, une bouteille de Glenfiddich, et un verre en cristal baccara à moitié rempli. Une cave à cigarres de luxe composé d'une boiserie rare ornais aussi le magnifique bureau. En revanche on pouvait se demander ce que faisait un ciseau à circonsision en Or massif faisait là. Un homme arrive. Il est habillé de la même manière que Marv et Seth'. Il est cependant plus chétif, a des cheveux blonds, coiffé comme les fils à papa des beaux quartiers. Cet homme s'appele John MacLane. Une conversation commence entre les deux.
John MacLane : Je suis là, comme tu l'avais demandé.
L'homme assis derrière le bureau : Tu vois John, comme je t'ai mis dans le Buisness je savais que tu avais du potentiel pour réussir. Ce que je savais aussi, c'est que ta sale tendance à te faire remarquer dans les affaires seraient mauvais, pour toi et pour moi. MacLane, ca fait combien de temps que tu es parmi nous ? 7 ans ? 8 ans ?
John MacLane : Ca va faire 10 ans pour être exact.
L'homme assis derrière le bureau : 10 ans... Après tout ce temps MacLane, tu les connais les règles. Tu le sais bien pourtant, qu'il ne faut pas tuer de capo d'une autre famille. Bon sang, il fut un temps où j'avais confiance en toi, je me disais ''merde ce petit il a de l'avenir'', et regarde moi aujourd'hui, je suis obligé de passer la serpière derrière tes traces de pas... Tu trouves ca normal ? Si aujourd'hui tu peux te permettre d'aller dans des clubs et de flamber 5.000 $ la soirée, c'est grâce à moi. Si aujourd'hui tu as une famille c'est grâce à moi. Si aujourd'hui tu n'es pas encore mort de faim et de froid dans la rue, c'est grâce à moi. Tu me dois tout John. Et toi petit enculé, tu me remercies comment, moi qui est fait tout ça pour toi ? En tuant un putain de capo d'une famille rivale ! (nb: dans la mafia, tuer un capo d'une famille rivale peut entrainer une guerre de clan).
John MacLane : Mais je ne l'ai pas tué ce gros porc ! Il a du se faire descendre comme une merde par un abrutis dans la rue, et parce que lui et moi on pouvait pas se piffrer, on m'accuse ? Mais je l'emmerde moi cette famille rivale !
L'homme assis derrière le bureau : Silence ! C'est moi le patron ici !
John MacLane : Mais oui j...
L'homme assis derrière le bureau, le coupant : J'ai dis que c'était moi le patron ici ! Tu as des putain de problèmes d'audition ou quoi ? Voilà comment ca va se passer. Ecoute moi bien. Dans un premier temps, je vais laver tes conneries. Ensuite, tu vas te faire oublier. Ta part dans le buisness va baisser. Tu ne t'occuperas plus que des petits rapts et autres obligations usurières. Quant à moi, j'ai trouver un très gros moyen de faire de l'argent, et ce projet je vais le confier à Marvin et Seth'.
( soupire de John MacLane )
L'homme assis derrière le bureau : Quelque chose à dire Johny ?
John MacLane : Non rien...rien...
Ce dernier s'en va après ce petit rémontage de bretelles. Il était clair que Johny MacLane ne semblait pas apprecier Marvin Wallace et Seth'. Mais pourquoi ? Personne ne le savait clairement, sauf peut-être les trois concernés... Pendant ce temps là, la Corvette 58' venait de se garrer sur le parking du Bada-Bing. Une grosse malette en alu dans la main, les deux truands rentrèrent dans le Club. Ils saluèrent quelques personnes qui trainaient avant de croiser John MacLane. Marv' lui lanca une pique.
Marvin Wallas : Hey choupinet, toujours aussi sympa ta coupe de Tintin ! Encore à sucer des queues le blondinet ?
John MacLane : Ta guele Wallace !!
John MacLane poursuivi son chemin sans rien n'ajouter d'autre. Quant à eux, Marv' et Seth', continuèrent à traverser les locaux du club. C'était une boite à strip tease assez classique, un avec un comptoir entourant la piste de danse. Une lumière bleutée et une musique lente et sensuel donnait une ambiance particulière à cette boite. Mais ce qui faisait réellement la réputation du Bada-Bing, c'était sans conteste les filles. En effet, elles étaient pour la plus part en provenance de l'Europe de l'Est, et on se demandait comment le gérant faisait pour avoir autant de ce genre de filles régularisées. Quelles filles ! Elles étaient vraimant sublime. Les deux hommes finirent par arriver dans le bureau du patron, qui était toujours de dos.
Le patron : Marvin, Seth, asseyez vous.
Marvin Wallas : Mais qu'est ce qu'il a MacLane aujourd'hui ? Il m'a à peine répondu tout à l'heure. C'est pas son genre ça. Peut-être la bite au cul qu'est mal passée hier soir.
Le patron : Je viens de recaler Maclane. Il a tué Forzieri, un capo. Et vous comment c'est passé le travail ?
Marvin Wallas : Il a tué capo ? Forzieri était un empaffé de première, mais MacLane a été très con de tué un capo. Enfin bref, le travail c'est passé sans problème. On a récupéré la came et les intérêts. Le gosse ne recommencera pu, je peux te l'assurer.
Seth' pose la mallette sur le bureau. Mais le patron ne regarde pas et reste toujours de dos.
Seth' : Vous ne regardez pas la prise, patron ?
Le patron : Non, ce n'est pas important. Je vous ai fait venir pour quelque chose d'autre. J'ai quelque chose pour vous deux.
Marvin Wallas : Qu'est ce que sait ?
Le patron : J'ai une mission d'un nouveau genre pour vous. Je voux explique rapidement. L'industrie du catch c'est plusieurs centaines de milliers de dollars par an. Un marché juteux, et bien plus facile à accèder que la boxe ou autres arts-martiaux. Toujours est-il que pour percer là dedans c'est pas bien compliqué, il suffit d'une part de savoir se battre, et d'autre part d'être quelqu'un qui marque la foule.
Marvin Wallas : Et c'est quoi le rapport avec nous ?
Le patron : Laisse moi terminer. Il y a une nouvelle fédération de catch qui vient d'ouvrir, la Major League Federation. Elle est en fait la fusion des 4 fédérations : PTWR, AWS, WIF, et la PAW. Cette fusion fait de cette fédération un marché bien juteux pour nous. J'ai justement trouver un mec pour lutter dans cette fédération. Ca a pas été facile de pouvoir le faire inscrire, mais bon ''j'ai fais une offre aux dirigeants qu'ils ne pouvaient pas refuser''. Je ne peux pas vous dire pour l'instant qui est vraiment le catcheur que j'ai trouvé, mais néanmoins il est très ''spécial''.
Seth' : Qu'est ce vous entendez par... ''spécial'' ?
Le patron : Vous verez bien. Justement allez au hangar numéro 9 dès maintenant. Marvin, Seth', ce sera tout pour aujourd'hui.